lundi 18 juillet 2016

La Formule de Dieu de José Rodrigues Dos Santos

Titre: La formule de Dieu
Auteur: José Rodrigues Dos Santos
Edition: Pocket
Nombre de pages : 720 pages
Date de sortie: 01/05/2013
Genre:  ésotérique, thrillers, Vulgarisation
Prix: 9,30€
Langue original : Portugais

Quatrième de couverture: 


Printemps 1951, deux espions de la CIA épient une rencontre de la plus haute importance entre David Ben Gourion, « premier » Premier Ministre de l'État d'Israël, et Albert Einstein. L'objet de leur discussion : l'obtention de l'arme nucléaire par le jeune état juif et l'existence de Dieu. Cinquante ans plus tard, Tomas Noronha, expert en cryptologie, est appelé au Caire par une mystérieuse jeune femme. Sa mission : déchiffrer un cryptogramme caché dans un document détenu par le gouvernement de Téhéran. Un manuscrit écrit de la main d'Albert Einstein dont le contenu pourrait bousculer l'ordre mondial. Tomas Noronha devient alors un agent double censé collaborer avec les Iraniens pour informer l'Occident. Mais au cours de son enquête, il découvre que le fameux manuscrit contient beaucoup plus de choses que ne l'espéraient ses différents commanditaires. Il serait tout simplement la preuve scientifique de l'existence de Dieu.

Mon avis  

Ce livre est rentré dans ma PAL a cause/grâce à Myriam du blog UnJour Un livre. J’adore tout ce qui touche de près ou de loin à la vulgarisation alors forcément quand on me parle de roman qui allie thrillers et vulgarisation, je fonce directement !

Nous suivons dans ce livre Tomas qui est professeur d’histoire et spécialiser dans cryptologie. Lors d’un colloque, une jeune femme vient le voir pour lui offrir un travail. Il doit décrypter un manuscrit écrit par Einstein lié à la création d’une bombe atomique facile à faire. Les choses ce complique lorsque la CIA demande de leur fournir toutes les informations qu’il recueillera. Tomas s’envole donc pour l’Iran en temps d’agent double. L’histoire est vraiment prenante, on mange les pages malgré la grosseur du livre. (720 pages quand même!) L’auteur a très bien dosé le déroulement de son récit. Entre deux révélations nous avons le temps de nous faire respirer avant de voir avancer toute l’histoire. On ne s’ennuit pas sans pour autant croulé sous les informations.

S’il y a une sorte d’information qui est justement très présente c’est bien la partie scientifique. Bien évidemment elle tient une part assez importante. L’auteur a réussi a disséminé par petit bout tous les éléments de vulgarisation. Seul bémol pour la fin qui est le seul moment ou l’auteur a mis « trop » de vulgarisation. Je m’explique vers la fin il y a 50 pages environ qui sont des explications scientifique. C’est le seul moment où nous avons une sensation de trop.

Pour ce qui est des personnages nous suivons en majorité Tomas. Il est attachant, bien qu’ignorant totale en matière de physique ce qui n’est pas très crédible pour un professeur d’université. Les autres personnages sont quant a eux beaucoup moins développer. Ils sont là pour venir en aide à Tomas ou pour lui mette des battons dans les roues. Ce qui est regrettable car ils sont donc soit blanc ou noir. Il y a pas vraiment de Gris très marqué.


En Bref, c’est un livre vraiment intéressant. Il se lit vraiment bien et les parties scientifiques sont très bien expliqués et vraiment abordable. 


mercredi 22 juin 2016

Americanah de Chimamanda Ngozi Adichie

Titre: Americanah
Auteur: Chimamanda Ngozi Adichie
Edition: Galimard
Collection : du monde entier
Nombre de pages : 524 pages
Date de sortie: 01/01/2015
Genre:  Contemporain, Littérature africaine
Prix: 24€50
Langue original : Anglais (Nigeria)

Quatrième de couverture: 


Ifemelu quitte le Nigeria pour aller faire ses études à Philadelphie. Jeune et inexpérimentée, elle laisse derrière elle son grand amour, Obinze, éternel admirateur de l’Amérique qui compte bien la rejoindre.
Mais comment rester soi lorsqu’on change de continent, lorsque soudainement la couleur de votre peau prend un sens et une importance que vous ne lui aviez jamais donnés?
Pendant quinze ans, Ifemelu tentera de trouver sa place aux États-Unis, un pays profondément marqué par le racisme et la discrimination. De défaites en réussites, elle trace son chemin, pour finir par revenir sur ses pas, jusque chez elle, au Nigeria.
À la fois drôle et grave, doux mélange de lumière et d’ombre, Americanah est une magnifique histoire d’amour, de soi d’abord mais également des autres, ou d’un autre. De son ton irrévérencieux, Chimamanda Ngozi Adichie fait valser le politiquement correct et les clichés sur la race ou le statut d’immigrant, et parcourt trois continents d’un pas vif et puissant.

Mon avis  

Dans l’espoir de diversifier mes lectures, j’ai décidé de participer au club de lecture de Cassandra du blog Croque les mots. Chaque mois un continent est mis à l’honneur, ce mois-ci il s’agit de l’Afrique ! Americanah était un livre dont j’avais envie de lire depuis déjà un petit moment, c’est donc avec joie que j’ai commencé ma lecture.

On commence le livre avec Ifemelu qui décide après treize ans de vie aux Usa de revenir vivre dans son pays natal : le Nigeria. Ce n’est toutefois pas le plus gros du livre, car nous avons plutôt une rétrospective de vie de notre héroïne. Il y a malheureusement eu un décalage entre ce que je pensais qu’il y aurait dans le livre et ce qu’il y avait vraiment. Je m’attendais à ce que le livre soit centré sur un choc des cultures, alors oui il va y avoir ce thème, mais on doit bien attendre plus de 150 pages pour Ifemelu arrive enfin en Amérique. On peut cependant noter qu’il y a forcement un décalage entre la vie de jeune femme au Nigéria et ce que je connais en grandissant en Europe.
Dans la même idée j’ai trouvé vraiment très intéressant le côté du livre qui parle directement du racisme qui est encore très présent aux Usa. Car oui je sais qu’il existe encore malheureusement, mais en tant que blanche européenne, nous ne connaissons pas forcément toutes les nuances que le racisme peut prendre.

Pour ce qui est des personnages nous sommes surtout en présence d’Ifemelu et Obinze, le premier amour de la jeune femme. J’ai vraiment eu du mal a identifié aux deux, si j’avais vraiment du mal avec Obinze. Je ne peux expliquer pourquoi, mais je n’arrivais pas être en adéquation avec eux.
L’écriture de l’auteur est très plaisante, simple et efficace. J’ai vraiment apprécié les quelques extraits du blog que tien Ifemelu. Cela donnait vraiment un air frais à la narration et nous permettaient de connaître les pensées de notre héroïne.


En Bref, c’est un livre vraiment intéressant, mais je ne pense pas qu’il ne va rester longtemps dans ma mémoire. Il est cependant très intéressant sur le sujet du choc des cultures et du racisme ambiant. 

lundi 13 juin 2016

X-men Apocalypse

X-Men Apocalypse
Réalisateur : Bryan Singer
Date de sortie française : 18 mai 2016
Durée : 2h24
Nationalité : américaine
Acteur : James Mc Avoy, Michael Fassbender, Jennifer Lawrence

Résumé :
Depuis les origines de la civilisation, Apocalypse, le tout premier mutant, a absorbé de nombreux pouvoir, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant après un sommeil de plusieurs milliers d’années et désillusionné par le monde qu’il découvre, il réunit de puissant mutants […] pour nettoyer l’humanité et régner sur un nouvel ordre. […]

Mon avis :
La première trilogie X-men a été pour moi une grande découverte au moment du lycée. Avec le deuxième film que j’avais trouvé sans plus, je me décide tout de même d’aller voir ce troisième film plus en temps que fan que pour l’intrigue.
Le film s’ouvre avec une scène dans l’antiquité égyptienne. Si nous nous familiarisons avec l’antagoniste de manière assez classique, on va avoir un retour aux années 80 de manière très intéressante grâce à une spiral de temps très bien réaliser.
Pour ce qui est des personnages, on retrouve bien évidemment ceux des deux premiers film que nous aimons retrouvé tel que Magneto, le Professeur Xavier (James McAvoy <3)… Cependant, nous allons retrouver dans cet opus un certain nombre de personnage de la première trilogie. On va se mentir j’ai totalement fangirlé en les voyants ! Seul personnage mal exploité c’est Wolverine, nous avons le droit à Deus Ex Machina qui fait plus pitié qu’autre chose. Le mutant est réduit à une bête tueuse.
Ce qui est toutefois dommage c’est qu’à aucun moment on ne nomme les nouveaux personnages (personne nous dit que nous avons Cyclope, ou Tornade), alors oui ils ne sont pas encore des X-men, mais pour un petit clin d’œil aurait été bien venus.

S’il y a une scène à retenir dans le film c’est bien la scène de Quicksilver ! Tout comme dans le film précédent où on nous montre tout l’étendue de son pouvoir dans une grande scène pleine d’humour et de dérision avec en fond sonore Sweet Dream d’ Eurythmics ! (Encore un moment de pur fangirling !).
Pour l’histoire, elle est assez classique, les gentils doivent empêcher le méchant de détruire la planète. Toute la nuance se situe dans la place donnée à l’action. On n’a vraiment pas le temps de s’ennuyer, surtout la fin.

En Bref, ce n’est pas un film parfait loin de là, mais il parle surtout au fan de la première trilogie qui va ressentir de la nostalgie en retrouvant les personnages qu’ils ont aimés. 

mercredi 8 juin 2016

Rosa Candida de  Audur Ava Ólafsdóttir

Titre: Rosa Candida
Auteur: Titre: Rosa Candida
Auteur: Audur Ava Ólafsdóttir
Edition: Zulma
Collection : Zulma poche
Nombre de pages : 264 pages
Date de sortie: 07/05/2015
Genre:  Contemporain
Prix: 8€95
Langue original : Islandais

Quatrième de couverture: 


En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljôtur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.

Mon avis  

Avant de vous parler de ce livre je dois vous avouer que si depuis un moment je n’ai pas écri de chronique c’est que j’ai pensé arrêter mon blog. Je m’obligeais à écris, assez régulièrement, ce n’était vraiment pas un plaisir. Seulement quand j’ai arrêté j’ai ressenti un manque et c’est avec ce livre qui m’a donné envie de vous en parler et de reprendre mon blog. Pour ce qui est de ce livre j’ai pour la première fois demandé à une libraire de me conseiller un livre pour pouvoir élargir mes horizons. Je sors donc avec Rosa Candida.
Le jour même de l’achat je commence le livre. Pour ce qui est de l’histoire d’Arnljôtur ou Lobby (ça sera Lobby pour le reste de l’article si vous le voulez bien!) qui part à l’étranger pour s’occuper d’une roseraie qui était autrefois une des plus belles roseraie du monde. Il a vingt-deux ans, père d’une petite fille de 7 mois né d’une nuit d’amour avec une inconnue. Cette histoire on ne va pas se le mentir, elle ne case pas trois pâte à canard mais l’intérêt n’est pas là. On suit un jeune homme qui ne sait pas où il en est dans sa vie.
Lobby n’est pas le personnage parfait loin de là. Il peut être parfois un peu énervant, mais je me suis tellement identifié à lui ! Tout comme lui je me trouve à une croisé de chemin et l’avenir me fait peur. Je me suis retrouvé dans son manque d’assurance mon manque d’assurance. Je pense que c’est pour ça que j’ai autant aimé ce livre. J’ai mon âme dans ce livre je crois.
Pour ce qui est du style de l’auteur il est simple, mais terriblement poétique. Je vais vous mettre une citation en fin chronique pour que vous puisiez apprécié. Le plus compliqué sera de choisir la quel mettre, car pour la première fois j’ai eu besoin d’annoté mon livre. L’annoté pour retrouver mes émotions, mes bouleversements.
Je ne peux pas vous dire que ce livre est un coup de coeur, car vous l’aurais compris, il est bien plus que ça. C’est le premier livre qui me bouleverse autant. Il y a un moment de l’histoire où j’ai eu les larmes au yeux, non pas parce que c’était triste, mais Lobby nous parlait de son frère handicapé avec tant d’amour que s’en étais touchant. Alors, oui en refermant ce livre j’ai quitté un ami, quand je suis sortie aujourd’hui pour acheter un autre livre de l’auteur il y a avait un fleuriste et j’avais envie d’acheter une rose, une rosa candida en mémoire de cet amis.

Citation :
« En cet instant, fraîchement sorti de la douche, avec l’infirmière à ma gauche, il me semble n’être rien d’autre que ce nouveau corps avec sa cicatrice. Sentiments, souvenirs et rêves ne sont plus ce qui fait de moi ce que je suis, mais je suis avant tout un corps masculin de chair et de sang. »

dimanche 20 mars 2016

Commando Culotte de Mirion Malle




Titre: Commando Culotte
Auteur: Mirion Malle
Edition: Ankama
Collection : Label 616
Nombre de pages : 192 pages
Date de sortie: 15/01/2016
Genre:  BD
Prix: 15€90
Langue original : Français

Quatrième de couverture: 

Mirion Malle s'attaque aux clichés sexistes avec humour, les illustre par des exemples tirés de film ou série et met en lumière leur omniprésence dans les médias… Rendre justice au féminisme – ni hystérique, ni rébarbatif – et décortiquer les classiques des idées reçues comme « les filles ne sont pas drôles », « les hommes ne peuvent pas être féministes », « les filles sont futiles », … et voir combien la culture populaire nous influence.

Mon avis  

Pour ce qui ne connaisse pas Mirion Malle, c’est une jeune dessinatrice blogueuse féministe qui décrypte les produits culturel. Il y a peu je suis allé dans une librairie spécialise en BD, ne m’y connaissant pas du tout je demande à la libraire de m’aider. Résultat : Un BD fantasy, un comics et ce livre. Je rentre chez moi et je ne peux m’empêcher de commencer à le lire.
On retrouve dans cette BD les grandes séries et films qui sont pour la plupart connue de tous comme Game of Throne, American Pie… Mais ici Mirion le analyse sous un angle féministe. Ce que fait bien Mirion c’est qu’à aucun moment elle nous dit que est sombre et sexiste ! Bien contraire, son objectif n’est pas de vous dégoutter de tout film ou série, mais de savoir repérer ce qui n’est pas normal/ sexiste ou disparité ethnique. Personnellement les sujets abordés me touche, étudiant les objets culturels à la fac et me considérant comme féministe, je ne pouvais qu’apprécié la démarche !
Mirion ne se limite pas à étudier la pop-culture puisqu’elle se veut pédagogue en abordant des sujets comme la culture du viol, Barbie contre Musclor... Mirion nous explique assez bien les problématiques. Ce sont vraiment des choses dont on a besoin d’en parler pour ne plus être tabou et elle le fait avec humour et dérision et juste pour ça j’ai envie de dire bravo !
S’il y a un truc qui peut freiner la lecture c’est le style graphique de Mirion. Il est assez grossier comparé au style de dessin comme Margaux Motin et Diglee. Si cela empêche pas la lecture mais c’est dommage, car certain ne vont pas s’attarder sur le livre à cause de ça. Par contre, la mise en pages de certaine planche rend la lecture pas toujours fluide, mais cela viens peut être de moi qui ne sais pas lire les BD.

En Bref très bonne BD qui parle de sujet sérieux avec humour. C’est un livre à mettre entre toutes les mains !


mercredi 16 mars 2016

Quai des Orfèvres de Henri-Georges Clouzot

Titre : Quai des Orfèvres
Réalisateur : Henri-Georges Clouzot
Date de Sortie : 1947
Genre : Policier, Drame
Durée : 1h46
Acteur : Louis Jouvet, Bernard Blier
Nationalité : Française

Résumé :


Jenny Lamour, chanteuse de music-hall douée, ne manque pas d'ambition. Elle accepte l'invitation à dîner de Brignon, homme riche et puissant qui peut l'aider dans sa carrière malgré l'opposition de Maurice, son époux. Jaloux et se croyant trompé, Maurice se précipite chez Brignon pour découvrir son rival assassiné.


Avis :


Pour ceux qui ne le savent pas, je suis actuellement étudiante en Arts du Spectacle. J’ai donc des projections de film obligatoire, c’est dans ce cadre que j’ai pu voir ce film.

Nous allons suivre Jenny Lamour, qui est une jeune chanteuse prête a tout pour réussir sauf que voilà un jour elle se rend chez Brignon un homme pervers et riche. En repoussant ces avances, la jeune femme tue Brignion. Il commence alors toute une enquête pour savoir si Jenny sera inculpé ou si son mari va aller en prison à sa place. J’ai apprécié le fait que nous ne soyons pas en face d’un simple film a énigmes, c’est-à-dire qui nous ne sommes pas juste en train de se demander qui est le meurtrier. On se retrouve d’ailleurs plus avec un film à suspens plus qu’un film criminel comme le montre le titre.

Ce que j’ai trouvé marrant dans le film c’est que justement on est loin du film de genre, mais plus dans un melting-pot. Dans la première partie du film on est plus proche du film social, comique voir même du genre érotique (pas trop on est en 1947 quand même). On va avoir par exemple le droit à un merveilleux plan d’une casserole de lait qui déborde.

Pour ce qui est des personnages nous sommes loin des personnages simplistes que l’on peut retrouver parfois. Ici ils sont double et ne laisse rien paraître. C’est d’ailleurs le thème central, puisque si l’on prend Jenny par exemple elle représente dans sa vie publique la femme fatal, prête à tout pour réussir, mais en privé c’est une femme aimante qui peut tout sacrifier pour son mari. C’est avec Antoine le policier que l’on retrouve le plus cette idée de dualité. Il ne va pas par quatre chemins pour essayer de résoudre son enquête. il est dur avec les suspects voir violent, mais en même temps c’est un père d’un petit métisse qu’il a ramené des colonies.

S’il y a un personnage que je veux surtout vous parler c’est le personnage de Dora. C’est l’amie d’enfance de Maurice, le mari de Jenny. Elle est photographe professionnel qui va aider la femme de son ami pour sa carrière et avec le meurtre. Bon pour le moment il y a rien qui sort de ce que l’on a l’habitude de voir, cependant nous sommes dans l’après guerre, les femmes sont souvent montrées comme des garces, qui ne veulent que faire du mal aux hommes. Dora est loin de ça, elle est positive pourtant c’est un personnage homosexuel. C’est déjà rare à notre époque d’en trouver qui ne sont pas de pur cliché, mais là c’est juste tellement inimaginable ! Je ne suis pas une fervente défenseure de droits LGBT mais j’aime bien remarquer quand on va dans une plus grande représentation des minorités.

Pour ce qui est de l’image, on voit bien que Cluzot a vraiment fait attention à l’esthétisme. Les images sont composées, l’éclairage est juste magnifique.


En Bref ce film est je pense rentré dans mes favoris par la diversité des personnages, l’intrigue est original et la réalisation est magnifique ! 




dimanche 13 mars 2016

Baiser Sucré de Donna Kauffman

Titre: Baiser Sucré
Saga : Cupcake club
Auteur: Donna Kaufman
Edition: Milady Romance
Collection : Central Park
Nombre de pages : 411 pages
Date de sortie: 20/09/2012
Genre:   Romance
Prix: Offert / plus trouvable en neuf
Langue original : anglais

Quatrième de couverture: 


Quand Leilani Trusdale, pâtissière émérite, se réfugie sur la petite île de Sugarberry, dans le sud des États-Unis, elle pense laisser derrière elle son passé new yorkais. C’est alors que son ancien chef et mentor, Baxter Dunne, débarque sans crier gare pour tourner une émission culinaire dans sa boutique de cupcakes.
Avec son regard de braise, il a le don de faire rougir l’adorable pâtissière… Ces deux-là ne partagent-ils pas davantage que leur goût immodéré pour le glaçage au chocolat ?

Mon avis  

Il y a maintenant deux ans je suis allée pour la première fois (et le moment la seul) au salon du livre. Ce fut au stand Milady que j’ai fait le plus d’achat avec deux livres qui sont devenus des gros coups de coeur : Les Stagiaires de Samantha Bailly et Fangirl de Rainbow Rowel. Après avoir fait c’est deux achats, la maison d’édition nous offrais un livre : Baiser Sucré. Pour le mois de février le genre du mois pour le challenge Un genre, un mois était la romance. C’est donc pour cette occasion que j’ai pu sortir ce livre de ma PAL.

J’ai commencé ce livre sans aucun a priori. Pour ce qui est de l’histoire nous allons suivre Leilani, une jeune surdoué de la cuisine qui a décidé de partir de New York pour ouvrir une petite boutique sur une petite île près de la Georgie. Tout part de travers quand son ancien patron, le sexy Baxter Dunne vient tourner son émission de cuisine sur son île. Ce n’est pas une histoire qui va casser trois pattes à un canard, mais elle est toutefois assez plaisante. On ne va pas ce mentir comme toute romance on sait déjà comment ça va ce terminé, mais si je devrais reprocher une chose c’est qu’une fois le couple formé on ne va pas s’attarder et on passe direct à la fin du tournage. 
Je ne sais pas si c’est parce que je fais des études de cinéma mais j’aurais vraiment aimé que l’on nous parle beaucoup plus de cette émission, comment ça ce passe, comment Lani s’en sort sur le long terme. Rien de tous ça n’est dit. On en parle assez rapidement puis plus rien!
Pour ce qui est personnage, on retrouve bien évidemment les personnages stéréotypé comme la meilleure amie toujours là même à six heures du matin, le meilleur ami gay (c’est le personnage le plus cliché malheureusement!), la vieille femme à potin… Bref encore une fois rien d’exceptionnel. Malgré tout ils sont attachant, car ils sont tous là pour aider notre héroïne dans les épreuves qu’elle traverse. Des personnages moins stéréotypé aurait toutefois étais préférable.
Pour ce qui est de l’auteur, elle a une plume assez simple et passe partout. Si on prend juste la première phrase du roman par exemple « Les cupcakes l’avaient sauvée » ont comprend toute suite le style, mais si on retrouve ce que j’appelle l’effet « fifty shades ». C’est-à-dire une plume simple, mais pages turner. Vous savez cette sensation que vous ne savez pas pourquoi, mais vous lisez, vous n’arrivez pas à vous arrêter alors que le livre n’est pas génial. Ici c’est exactement ça !

En bref c’est un livre agréable, néanmoins ce n’est pas ce qui va vous laisser un souvenir indélébile.